VOYAGE OCEAN INDIEN by TOURISMER

Voyage responsable Oman

Profil

Voyage responsable Oman

Oman se compose d’un désert, d’oasis dans le lit de rivières et de longs littoraux sur le golfe Persique, la mer d’Arabie et le golfe d’Oman.

Les Wahiba Sands sont une région de dunes habitées par les Bédouins.

La capitale portuaire Mascate possède la Grande Mosquée du Sultan Qaboos, massive et contemporaine

Il faut voir  la vieille ville de Matrah, au souk labyrinthique et au marché aux poissons animé.

Voyage responsable à Oman

Le défi du tourisme durable à Oman : des atouts indéniables du patrimoine naturel et historique, un secteur économique prometteur mais aussi une exigence de justice spatiale, au cœur d’un authentique aménagement du territoire.

En fait,  les trois piliers du développement durable, à savoir le pilier environnemental, l’économique et le social. Si le tourisme est alors une promesse économique, il est clair  qu’il doit préserver les atouts du pays et être à son service.

 
 

                   Nous soutenons

Trouver des solutions à la pénurie d’eau douce.

Lieux à visiter

Préparer votre voyage responsable avec nos experts

Oman est dans l’Antiquité un prolongement du territoire yéménite et plus précisément de l’Hadramout. La région d’Oman est connue à l’époque sumérienne sous le nom de Magan.

Dans l’Antiquité, la péninsule devient une productrice majeure d’encens, et elle entretient une activité commerciale importante avec la Mésopotamie, l’Égypte, la Perse, l’Inde et l’île de Dilmun. Oman constitue l’une des satrapies de l’Empire perse lorsqu’elle y est incorporée, vers 536 av. J.-C.

Oman est islamisé du vivant de Mahomet, au VIIe siècle. Au VIIIe siècle, à la suite du schisme entre sunnites et chiites, Oman est une des rares régions à emprunter une autre voie, le kharidjisme, et devient bientôt la principale région d’obédience ibadite.

L’histoire d’Oman ne commence véritablement qu’en l’an 751 de notre ère, avec l’élection du premier imam ibadite à Nizwa. Tout en conservant ses imams ibadites comme autorité religieuse, la région est plusieurs fois dominée par de grandes puissances étrangères durant le Moyen Âge.

Le pays est partiellement occupé par les Portugais de 1507 à 1650. En 1649-1650, les Omanais désormais menés par la dynastie Yaroubide chassent les Portugais et s’emparent à leurs dépens des principaux ports swahilis de la côte est-africaine : Mombasa, Kilwa, Zanzibar et Pemba, ce qui leur permet de contrôler une partie du très lucratif commerce d’esclaves.

Les Iraniens,  occupent partiellement le pays de 1737 à 1744. Après l’expulsion de ces derniers, Ahmed ibn Saïd est élu imam en 1749, fondant ainsi la dynastie actuelle. C’est le début d’un âge d’or pour le sultanat d’Oman, qui confirme son influence sur l’Océan Indien occidental jusqu’à Madagascar.

Au début du XIXe siècle, Oman est devenu le centre d’un véritable empire colonial, qui s’étend du Baloutchistan à Zanzibar, et tiendra tête pendant plusieurs siècles à la flotte portugaise puis à la Royal Navy. Le sultanat est placé de fait sous protectorat britannique de 1891 à 1971, tout en conservant nominalement son indépendance.

En 1970, Qabus entreprend depuis l’amélioration économique du pays, tout en maintenant la paix avec tous les autres pays du Moyen-Orient. L’ONU classe le sultanat parmi les dix pays ayant connu le plus fort développement depuis 1970.

Aujourd’hui  le sultanat est prospère.

Langues

La langue officielle d’Oman est l’arabe standard moderne, et bien qu’elle soit la langue de l’écrit et de l’enseignement, c’est le dialecte omanais qui est parlé par les Omanais arabophones.

De nombreux travailleurs migrants originaires de l’ Asie du sud parlent le Hindi, le Bengali, l’Ourdou, ou le Pendjabi, ainsi que de nombreuses autres langues. L’anglais est parlé dans les villes.

Religions

Même si le gouvernement d’Oman ne tient pas de statistiques sur l’appartenance religieuse, les statistiques du World Factbook de la CIA indiquent que les adeptes de l’islam sont majoritaires à 85,9%, avec le christianisme à 6,5%, l’hindouisme à 5,5%, le bouddhisme à 0,8% et Judaïsme moins de 0,1%. Les autres appartenances religieuses ont une proportion de 1% et les non affiliés seulement 0,2%.

Arts traditionnels  

Littérature

Khalîl Ibn Ahmad Al Farâhîdî (718-791) naquit à Oman.

Il publia le premier dictionnaire d’arabe, le Kitab al-Ayn (Le livre source), probablement terminé par son disciple Al-Layth ibn Al-Muzaffar. Le livre source cherche à élucider l’origine des mots arabes.

Musique

La musique omanie est située à un carrefour culturel entre l’Arabie, l’Afrique de l’Est, la Perse, le Balouchistan et le Portugal. Ce petit pays  abrite une riche variété de musique ; 130 styles (funun) ont été répertoriés. La rythmique y joue un rôle prépondérant avec des mesures allant jusqu’à 108 battements. La musique jouit en Oman d’une popularité sans égale et toute la population y participe activement. On y retrouve par ailleurs des caractéristiques similaires à celles de la musique yéménite.

Danse traditionnelle

L’al-Bar’ah est une tradition musicale bédouine des chaînes montagneuses du Dhofar au sud d’Oman. Elle prend la forme d’une danse à caractère guerrier exécutée au son du tambour et de la poésie chantée dans le dialecte des tribus locales. L’al-Bar’ah est exécutée en demi-cercle par dix à trente hommes et femmes. Tout en chantant et en battant des mains, deux danseurs masculins munis de khanjars (poignards), exécutent des mouvements de danse codifiés, en brandissant leurs poignards au-dessus du niveau de l’épaule.

Artisanat

Le kandjar  est une arme blanche orientale. C’est, notamment, le poignard à lame très large et recourbée porté à la taille par les hommes au sultanat d’Oman lors des cérémonies. Il se glisse dans la ceinture – argent ou cuir – qui maintient la dishdasha, le costume traditionnel.

Image illustrative de l’article Kandjar

 
Gastronomie

La gastronomie omanaise, très influencée par les cuisines indienne et orientale se compose essentiellement  de viandes, de poissons cuisinés à la mode tandoori, tikka ou masala.

Quelques plats emblématiques

Le shuwa

Il s’agit d’agneau cuit longuement au soleil dans des feuilles de bananier. Ce type  de cuisson permet à la viande de révéler toutes ses saveurs, tout en préservant une texture moelleuse et juteuse.

shuwa_1.jpg

Le biryani, considéré comme le plat national omanais , est un plat d’origine indienne cuisiné à base de riz et d’épices. Le biryani peut être au poulet, à l’agneau ou encore aux légumes.

Omani chicken biryani recipe main photo

Source :https://cookpad.com/us/recipes/11254128-omani-chicken-biryani

Grande Mosquée du Sultan Qabus

Photos gratuites de La grande mosquée sultan qaboos

C’ est la principale mosquée d’Oman. Financée et commandée par le sultan Qabus ibn Saïd, elle est commencée en 1994 et inaugurée le . Elle est particulièrement connue pour avoir le plus grand tapis fait main d’une seule pièce (70 sur 60 mètres) et le plus grand chandelier du monde, serti d’or 24 carats.

Le tapis est considéré comme le plus grand tapis persan artisanal réalisé dans le monde, une pièce unique de 5 625 m2  (plus grand qu’ un terrain de football), à partir de 38 tonnes de laine et de coton.

Un soin particulier est apporté aux éclairages, notamment grâce à 35 lustres en cristal Swarovski et en métal plaqué or. Le plus spectaculaire est le lustre central de la grande salle de prières. Son diamètre est de 8 m, sa hauteur de 14 m. Il pèse huit tonnes. Il doit son éclat aux 1 122 ampoules qui le constituent.

Mutrah Souq

Sultanat D'Oman, Marché Populaire

Le souk de Muttrah est l’un des plus anciens marchés d’Oman datant de deux cents ans. Il est situé à côté du port de Mascate et a connu un immense commerce à l’ère de la voile, étant stratégiquement situé sur la route de l’Inde et de la Chine. Il a été nommé d’après l’obscurité en raison des étals et des ruelles bondés où les rayons du soleil ne s’infiltrent pas pendant la journée et où les acheteurs ont besoin de lampes pour connaître leurs destinations. . Le marché était une source d’approvisionnement pour les Omanais où ils pouvaient acheter leurs besoins dans les années 1960, lorsque les exigences de la vie étaient plus simples qu’aujourd’hui. La plupart des marchandises étaient importées, en plus des produits locaux comme les textiles, les fruits, les légumes et les dattes.

Misfah al Abriyyin et les villages traditionnels

Extérieur, Village, Palm Grove, Oman

Misfah est un village de montagne situé au Nord du Sultanat d’Oman, dans le Djebel Akhdar, le massif le plus élevé et le plus central des Monts Hajar, à une altitude d’environ 700 m. Il est rattaché à la région de Ad-Dākhilīyah et situé non loin de la ville d’Al Hamra d’où l’on y accède par une route escarpée.

Al-Hamra, possède une jolie palmeraie et de belles maisons anciennes en terre de 2/3 étages construites dans le style yéménite. Beaucoup d’entre elles sont malheureusement abandonnées et parfois en ruines mais l’ensemble dégage un certain charme.

 

Wadi Ash Shab

Les wadis, cours d’eau dont les niveaux varient fortement en fonction de la météo (extrêmement puissants et dangereux en cas de pluie), peuvent s’avérer être des endroits paradisiaques, en particulier celui de Wadi Shab.

Une fois le village de Tiwi traversé, le chemin pour les voitures s’arrête face au wadi : une fois que vous serez arrivé à la fin de la route, vous devrez prendre une barque afin de traverser la plus grande partie du Wadi. C’est là que commence la marche dans les chemins rocailleux omanais. Il faudra compter environ 45 minutes de marche et la traversée de 2 ou 3 vasques d’eau avant de pouvoir admirer les canyons et de pouvoir se baigner dans ses eaux transparentes.

 

Mutrah Corniche

Muscat, Oman, Port, Voyager, Bateau

Prise en sandwich entre le golfe d’Oman et les maisons à balcons, la corniche de Muttrah était le principal port d’Oman dans le commerce maritime médiéval des épices du pays. Là où les boutres chargés d’épices partaient autrefois, il y a maintenant des souks, des boutiques, des restaurants et des allées où les visiteurs et les habitants se promènent, font du shopping et s’imprègnent de l’atmosphère arabe d’antan.

Fort de Bahla

Image illustrative de l’article Fort de Bahla

Le fort de Bahla est l’une des quatre forteresses aux pieds du djebel Akhdar, la partie haute d’Oman. Situé plus précisément à l’oasis de Bahla, il est inscrit depuis 1987 sur la liste du patrimoine mondial. Il a été construit par la communauté des Banu Nabhan qui domina la région du XIIè siècle à la fin du XVè siècle. L’édifice est en adobe avec un soubassement de pierre.

 

 

Salalah

cascade-salalah

Salalah est la capitale de la province du Dhofar, dans le sud d’Oman. Elle est connue pour ses plantations de bananes, ses plages sur la mer d’Arabie et ses eaux grouillantes de vie marine. Le kharif, la mousson annuelle, transforme les terres désertiques en un paysage luxuriant, et engendre des chutes d’eau saisonnières. Le Frankincense Land Museum (musée des Terres de l’encens), au sein du site archéologique d’Al Balid, retrace l’histoire maritime de la ville et son rôle dans le commerce des épices.

Djebel Shams

Le djebel Shams (« montagne du soleil »), est le point culminant du sultanat d’Oman avec 3 009 mètres d’altitude. Il appartient aux monts Hajar.

 

 

 

 

Khor Najd

Oman, La Péninsule De Musandam

Khor Najd est un fjord imposant  situé dans la péninsule de musandam (Moussandam ou Musandam  est la péninsule qui constitue la pointe nord-est de la péninsule Arabique. Elle est située à 54 kilomètres de la côte iranienne, dont elle est séparée par le détroit d’Ormuz, faisant d’elle un lieu stratégique).

Au cours d’une croisière en dhow (embarcation traditionnelle d’Oman), Khor Najd offre des vues superbes  sur  les montagnes spectaculaires environnantes, les petites plages de sable blanc et les eaux limpides où vous pourrez peut être observer des dauphins .

 
Réserve : l’Arabian Leopard Sanctuary

Petit massif montagneux situé à l’est de Salalah , le djebel Samhan étend ses contreforts arborés  sur la plaine littorale de Mirbat. Le relief est accidenté : gorges étroites et cols d’altitude.

Il abonde d’une végétation tropicale  et de nombreuses forêts d’arbres à encens. Les prés des hautes vallées (le massif culmine à 2 100 m) servent de prairies aux bovins, une image surprenante!

Un hôte de marque loge  ici : le léopard d’Arabie, une petite panthère reconnaissable à son pelage jaune tacheté de rosettes, qui est le plus petit représentant de l’espèce. Friand de gazelles, de bouquetins de Nubie et de petits mammifères,  Il serait selon l’Union internationale pour la conservation de la nature « en danger critique d’extinction ». Il ne reste plus que 600 individus dans la péninsule. La création de la réserve constitue sa dernière chance.

Les spots  de trekking à Oman

Les majestueuses montagnes des Monts Hajar révèlent une grande variété de paysages superbes. Point culminant du pays avec près de 3100 mètres, le Jebel Shams, littéralement la « montagne du soleil », se prête à un superbe trekking surnommé le « balcony walk » du fait de son sentier longeant la crête abrupte. La marche d’environ 5 heures est adaptée à tous et offre des points de vue époustouflants. L’occasion de s’émerveiller devant le vertigineux « Grand Canyon d’Arabie » et sa gorge de Wadi Ghul plongeant à 1 000 mètres dans le vide. Les plus motivés se lanceront sur la piste W4 qui les mènera en 10 heures à près de 3 000 mètres, sur le sommet sud de la montagne.

Face au Jebel Shams, le Jebel Akhdar ou « montagne verte » abrite des villages perchés à flanc de falaises et des cultures en terrasse qui se découvrent au fil de sentiers rocailleux et spectaculaires.

Les plans du premier chemin de fer entre les Émirats arabes unis et Oman progressent bien, notamment parce qu’un accord d’investissement de 3 milliards de dollars a été signé.

Oman et le développeur du réseau ferroviaire UAE-Oman Etihad Rail Company viennent également de signer un accord avec Mubadala Investment Company pour développer la route de 303 km.

L’accord aide à la « planification et à l’exécution » du réseau ferroviaire EAU-Oman, largement connu sous le nom de projet Etihad Rail, qui reliera les pays du Golfe.

Etihad Rail update

La voiture

Pour rejoindre les endroits les plus reculés, le mieux reste de louer une voiture. A Oman, la voiture est utilisée par tous et tout le temps, à tel point qu’il n’existe que très peu de trottoirs, même en ville! Les routes sont en plus en très bon état, les panneaux sont écrits dans les alphabets arabe et latin et les locaux conduisent assez prudemment. Nous vous conseillons de louer un 4×4 si vous prévoyez de vous rendre dans les wadis ou dans le désert.

Le bus

 Il existe  un réseau assez développé de bus publics pour les touristes et les expatriés. Ces bus relient majoritairement les grandes villes entre elles. Ponctuels et confortables, ils représentent une alternative intéressante si vous ne souhaitez pas conduire sur place et que vous voulez vous contenter de visiter une ville ou deux.

 

Retrouvez des informations complémentaires actualisées sur le Tourisme en Oman sur notre Blog Tourismer.io

MEDRC est une organisation internationale mandatée pour trouver des solutions à la pénurie d’eau douce. Créé en 1996 dans le cadre du processus de paix au Moyen-Orient, il mène des projets de recherche, de formation, de coopération au développement et d’eau transfrontalière.