VOYAGE OCEAN INDIEN by TOURISMER

Voyage responsable Madagascar

Profil

Voyage responsable Madagascar

Quatrième plus grande île du monde, sa faune et sa flore sont si uniques et diversifiées qu’elle est surnommée « le huitième continent ».

Connue sous le nom de la Grande Ile Rouge, Madagascar est un monde à part, idéal pour les amoureux de la vie sauvage, et possède  beaucoup d’autres choses  à offrir.

D’incroyables plages désertes, des sites de plongée de classe mondiale, des possibilités de pratiquer toutes sortes de sports nautiques,  et une cuisine délicieuse!

Des treks à travers des paysages étonnants, sans oublier l’accueil chaleureux que vous réservera le peuple malgache, toujours souriant.

Voyage responsable à Madagascar

L’une des clés du tourisme responsable à Madagascar est de s’assurer que la plus grande partie possible de l’argent que vous dépensez pour vos vacances y reste.

Les voyageurs  peuvent apporter leur contribution en achetant des objets artisanaux et en faisant éventuellement des dons à des organisations caritatives locales. Pensez à acheter des souvenirs éthiques. 

ÉLIMINATION DES DÉCHETS

Madagascar ne dispose pas d’usines de recyclage mécanisées. Au lieu de cela, les plus pauvres parmi les pauvres fouillent les décharges pour y trouver des vêtements, des récipients, etc

Dans les zones rurales, les déchets sont simplement jetés sur la plage ou sur des terrains vagues et brûlés.

Dans la mesure du possible, rapportez vos déchets non biodégradables chez vous, ou au moins en ville. Les piles, en particulier, doivent être ramenées à la maison et éliminées de manière appropriée.

Les bouteilles en plastique constituent une exception : les populations rurales de Madagascar ont besoin de tous les récipients possibles pour transporter ou stocker de l’eau ou d’autres liquides ; vous pouvez donc donner vos bouteilles d’eau vides aux villageois.

Parallèlement aux lois récemment introduites dans de nombreux autres pays, Madagascar a interdit les sacs en plastique légers en 2015.

Nous soutenons

 
NOURRIR, SOIGNER, EDUQUER

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Les découvertes archéologiques permettent d’envisager une première présence de l’espèce humaine à Madagascar il y a au moins 10 000 ans.

L’origine de la population malgache actuelle est diverse et discutée. Les Malgaches sont tantôt considérés comme majoritairement d’ascendance austronésienne (comme leurs langues) tantôt, compte tenu de la proximité de l’Afrique (400 km des côtes de Madagascar), comme majoritairement Africains.

Les Vazimbas et les Vezos

Au début du peuplement humain, appelé « période paléomalgache », les Ntaolo semblent s’être divisés en deux grands ensembles selon leurs choix de subsistance : les Vazimbas qui s’installèrent dans les forêts de l’intérieur, et les Vézos qui restèrent sur la côte Ouest.

Immigrations néo-austronésiennes, bantoues, perses et arabes (700-1600)

Dès le milieu du premier millénaire jusqu’à 1600 environ, l’île accueillit des immigrants moyen-orientaux (Perses shirazi, Arabes omanites, Juifs arabisés), africains (Bantous) et orientaux (Indiens gujaratis, Malais, Javanais, Bugis et Orang Laut), voire européens (Portugais), qui s’intégrèrent et s’acculturèrent à la société Vezo et Vazimba, souvent par alliance matrimoniale.

Les apports culturels, politiques et technologiques seront à l’origine des grands bouleversements du XVIe siècle qui conduiront à l’époque féodale malgache.

naissance des ethnies et royaumes (1600-1895)

À l’intérieur des terres, les luttes pour l’hégémonie des différents clans néo-Vazimba des hauts plateaux centraux  aboutirent à la naissance des royaumes et/ou ethnies Merina, Betsileo, Bezanozano, Sihanaka, Tsimihety et Bara.

Sur les côtes, l’intégration des nouveaux immigrés orientaux, moyen-orientaux et africains donnèrent naissance aux royaumes et/ou ethnies néo-Vezo : Antakarana, Boina, Menabe (réunis plus tard en Sakalaves) et Vézos (côte Ouest), Mahafaly et Antandroy (Sud), Antesaka, Antambahoaka, Antemoro, Antaifasy, Antanala, Betsimisaraka (côte Est).

La naissance de ces grands royaumes « post-Vazimba »/ « post-Vezo » modifièrent essentiellement la structure politique de l’ancien monde des clans néo-Vazimba et néo-Vezo, mais la grande majorité des anciennes catégories demeurèrent intactes au sein de ces nouveaux royaumes : la langue commune, les coutumes, les traditions, le sacré, l’économie, l’art des anciens demeurèrent préservés dans leur grande majorité, avec des variations de forme selon les régions.

Aujourd’hui, la population de Madagascar peut être considérée comme le produit d’un brassage entre les premiers occupants vahoaka ntaolo austronésiens (Vazimba et Vezo) et, ceux arrivés plus tardivement (Hova néo-Austronésiens, Perses, Arabes, Africains et Européens).

Époque coloniale (1895-1960)

La fin du XIXe siècle, avec le partage de l’Afrique entre les empires coloniaux européens à la conférence de Berlin (1884-1885), sonne le glas de l’expansion et de l’indépendance du Royaume de Madagascar.

Conquête française

La résistance est massive, l’armée malgache parvient à repousser les premières vagues d’invasion en 1883, mais les combats décisifs suivront. la campagne de Madagascar se termine en 1895.

La conquête est suivie de dix ans de guerre civile larvée, due à l’insurrection des Menalamba. La « pacification » conduite par l’administration française dure plus de quinze ans, en réponse aux guérillas rurales dispersées dans le pays. Au total, la répression de cette résistance à la conquête coloniale fait entre 100 000 et 700 000 victimes malgaches, selon les sources.

Madagascar sera sous administration française du au .

Independance et premiere republique

L’île accède à l’indépendance le mais la Première République malgache reste très étroitement liée à la France par les accords de coopération. Le président Tsiranana, critiqué par la population pour son soutien aux intérêts français, fait face à une contestation grandissante, en particulier la grève des étudiants menée de la capitale vers les provinces, et quitte le pouvoir en 1972.

État socialiste et Deuxième République (1975-1991)

La deuxième république malgache est apparentée à un État communiste, même si la propriété privée n’y est pas abolie, et la religion n’y est pas persécutée;Dix ans plus tard, vers la fin des années 1980, on parle d’« échec de l’expérience socialiste » car le régime de Didier Ratsiraka ne parvient pas à améliorer les conditions de vie et l’opposition s’amplifie.

Après-socialisme et Troisième République (1991-2010)

Après une brève période transitoire, une nouvelle Constitution est adoptée par référendum, et Albert Zafy,  est élu à la présidence en 1993.

A partir de 1997Madagascar connaît une période de stabilité économique jusqu’en 2001 avec 4,3 % de croissance annuelle moyenne. 

2002-2009 : présidence Marc Ravalomanana

Quatrieme republique

Les élections de portent au pouvoir pour 5 ans Andry Rajoelina.

Langues

L’origine indonésienne du peuple malgache transparaît fortement dans sa langue, qui est parlée, avec des variations régionales de dialectes, dans toute l’île. Le malgache est une langue remarquablement riche, pleine d’images, de métaphores et de proverbes. 

Religions

Environ 41 % des Malgaches sont chrétiens, divisés presque également entre protestants et catholiques. Il y a aussi environ 20 000 chrétiens orthodoxes

La première évangélisation de l’île est due à des missionnaires protestants gallois en 1820 (date d’arrivée des missionnaires David Jones et Thomas Bevan envoyés par la London Missionary Society) largement concentrés dans les provinces du nord-ouest de Mahajanga et d’Antsiranana (Diego Suarez). Ils s’attelèrent tout d’abord à traduire la Bible en langue malgache et à publier celle-ci, co-créant pour l’occasion un alphabet latin pour la langue, avec le roi Radama Ier. Ils seront ensuite épaulés par de nombreux autres de la même mission.

Plus de 52 % de la population du pays pratique encore la religion traditionnelle qui souligne les liens entre les vivants et les morts. L’au-delà n’est pas perçu comme un royaume inaccessible, il participe au monde des vivants.

Les musulmans représentent  15% de la population.

Il existe quelques minorités d’hindouisme, de judaisme,et de bahaïsme.

Arts traditionnels  

Musique et danse

Les Malgaches sont connus pour leur créativité et la musique est un domaine dans lequel celle-ci est peut-être la plus flagrante. Bien que géographiquement éloigné des circuits internationaux, Madagascar commence à bénéficier d’une audience internationale pour la qualité de sa musique et de ses musiciens, tant sur le plan traditionnel  que moderne.

Musique traditionnelle

Historiquement, la musique traditionnelle  malgache a bénéficié d’une publicité internationale par le biais des grands ambassadeurs du passé, de nombreux ambassadeurs de la musique traditionnelle malgache, musiciens et leaders internationalement reconnus résident à l’étranger. Ils contribuent au renouvellement et au rayonnement des formes rythmiques et mélodiques traditionnelles à travers le monde.

Danses traditionnelles

L’afindrafindrao est une danse traditionnelle malgache dont la mélodie est utilisée comme fond de danse d’ouverture officielle des fêtes et des cérémonies diverses : mariages, fêtes de circoncisions, retournements des morts. L’afindrafindrao est un quadrille qui se danse toujours par paire, la femme devant et l’homme derrière.

L’antosy est une danse qui vient du nord-ouest de Madagascar. Elle est t destinée aux jeunes lors des différentes cérémonies traditionnelles. Il faut  réaliser diverses figures de danse autour de son partenaire.

Le malesa  est une danse traditionnelle malgache qui a été créée par le célèbre accordéoniste de Bealanana Tilahifotsy .

Le bahoejy est une danse traditionnelle malgache. Elle est originaire d’Antsohihy. C’est une danse qui possède quelques similitudes avec le malesa.

Le salegy est une danse traditionnelle malgache  pratiquée dans toute l’île. Chez les Tsimihety, le salegy est considéré comme une danse d’ouverture lors de n’importe quel événement.

L’alalaosy est très prisé lors des cérémonies ou des fêtes traditionnelles. Les gestes reflètent les travaux mimés: moisson, repiquage, culture du riz avec le semis, etc. Une musique de fond accompagne  les gestes  tout au long de la danse.

Le basesa est une danse traditionnelle malgache originaire dans la région Atsinanana et Analanjirofo. Il s’agit d’une danse pratiquée par la famille royale Betsimisaraka.

Antananarivo

Antananarivo MadagascarBienvenue à Tanà, la pétillante capitale de Madagascar! Cette ville vous révèlera une histoire riche et passionnante. En déambulant dans les rues sinueuses de la Haute-Ville, vous pourrez admirer des maisons typiquement malgaches en briques rouges, certaines remontant au temps du Royaume Merina au 19ème siècle! Ne manquez pas de faire un tour au majestueux Palais de la Reine, ou Rova, perché sur une colline et qui domine fièrement la ville. Il vous rappellera le temps des rois et des reines qui ont façonné l’histoire de ce pays. Bien que partiellement restauré après l’incendie de 1995, ses vastes terrains offrent une vue panoramique imprenable sur la ville.

 

Avenue des Baobabs, région Menabe

L’une des vues les plus célèbres de Madagascar. Un groupe de baobabs qui bordent la route de terre entre Morondava et Belon’i Tsiribihina dans l’ouest de l’île.

Le baobab, un monstre parmi les arbres avec son tronc massivement gonflé et ses branches touffues et clairsemées, est emblématique de Madagascar. C’est la patrie des baobabs. Sur les neuf espèces présentes dans le monde, six poussent exclusivement à Madagascar. Il est difficile d’en être certain car, contrairement aux autres arbres, les baobabs ne produisent pas d’anneaux de croissance, mais de récentes datations au radiocarbone suggèrent que le plus ancien pourrait avoir 900 ans, la plupart étant nettement plus jeunes.

 

Le Tsingy Rouge, région Menabe

Une formation rocheuse de latérite rouge formée par l’érosion de la rivière Irodo au nord de Madagascar. Il est situé à environ 60 km au sud d’Antsiranana. 

 
 
 
 
 
ILE Sainte-Marie

île Sainte Marie MadagascarUne île tropicale envoûtante, avec des plages désertes bordées de cocotiers, des baies protégées par des récifs coralliens, des collines verdoyantes et une observation fantastique des baleines en saison. Bien que la région soit développée pour le tourisme, l’île a su conserver une ambiance traditionnelle. Les hôtels, de petite taille, offrent des bungalows rustiques pour une expérience authentique.

L’île, située à l’est de Soanierana-Ivongo, mesure 50 km de long et 7 km à son point le plus large. Pour les amateurs de charme, l’île aux Nattes est une alternative plus petite mais encore plus charmante, située à l’extrémité sud de l’île. La ville la plus importante est Ambodifotatra ; les autres petits villages sont principalement composés de huttes en bambou et en palmier.

 

IFATY-MANGiLY, région atsimo-andrefana

Ifaty est un petit village de pêcheurs situé à 24 km au nord de Toliara et Mangily est un village distinct situé à 4 km plus loin. Cependant, le premier nom a fini par désigner l’ensemble de la zone, même si le second est le centre d’activité. En effet, Mangily est devenu une station touristique très animée.

La région offre non seulement la mer, le soleil et le sable, mais aussi le snorkeling, la plongée sous-marine et la forêt d’épines.

 

Nosy Be et ses îles voisines

Découvrez Nosy Be, l’île parfumée de Madagascar.
Le nom Nosy Be signifie « grande île » et se prononce « nossy bay » par les habitants Sakalava locaux, bien que « nooss bay » soit plus proche de la prononciation des hauts plateaux. L’île bénéficie d’un climat presque parfait pendant une grande partie de l’année, et son sol fertile et prospère est imprégné du parfum enivrant des fleurs d’ylang-ylang. C’est pour cette raison que les brochures touristiques la surnomment l’île parfumée. Nosy Be est l’endroit idéal pour se détendre et se ressourcer.

L’île offre de nombreuses activités, allant de la dégustation de fruits de mer aux baignades dans les plages, en passant par la plongée sous-marine et les excursions en bateau. De plus, Nosy Be dispose d’un plus grand nombre d’hôtels de luxe que le reste de Madagascar, pour un séjour des plus confortables.

 

Villages Zafimaniry

Une région fascinante pour sa culture et ses sculptures sur bois.
Cette région est un lieu de naissance des Zafimaniry, une tribu réputée pour ses sculptures sur bois. En plus de la création d’objets artisanaux, leurs maisons sont également décorées de manière unique. En 2003, l’UNESCO a déclaré que la culture de la sculpture sur bois des Zafimaniry était un chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité.

On peut visiter la plupart des 17 villages de la région grâce à un programme d’écotourisme. Cependant, il est nécessaire de faire de la randonnée pendant plusieurs jours pour en voir plusieurs.

 
FLEUVE TSIRIBIHINA

Tsiribihina MadagascarLa descente du fleuve Tsiribihina, une expérience inoubliable pour les amoureux de la nature
Si vous êtes passionné de la vie sauvage et de la flore, ou si vous cherchez simplement un moment de détente en pleine nature, la descente du fleuve Tsiribihina est faite pour vous. Cette aventure vous offre l’opportunité de découvrir une population rurale attachante et de vivre une expérience mémorable. Le départ se fait de Miandrivazo pour Belo-sur-Tsiribihina, ce qui représente environ 160 km de navigation lente sur le fleuve. Vous aurez l’occasion d’observer des oiseaux de toutes les couleurs, des lémuriens acrobates, des papillons, des caméléons, des canards à bosse, des sarcelles, des chauves-souris, des crocodiles et des orchidées. Vous traverserez également de nombreux villages Sakalava. Cette aventure peut être réalisée en pirogue ou en chaland, avec des bivouacs sur d’immenses bancs de sable. Préparez-vous à vivre des moments inoubliables !

Réserve naturelle intégrale du Tsingy de Bemaraha

La réserve naturelle intégrale de Tsingy de Bemaraha, dans la région du centre-ouest, comprend des paysages karstiques et des hautes terres calcaires découpées en pics impressionnants de type « tsingy » et une « forêt » d’aiguilles calcaires, le canyon spectaculaire de la rivière Manambolo, des collines ondulantes et de hauts sommets. Les forêts intactes, les lacs et les mangroves sont l’habitat de lémuriens et d’oiseaux rares et menacés.

Le parc national de la Montagne d’Ambre

Situé dans la partie nord de Madagascar, celui-ci a été créé en 1958 par le gouvernement colonial français. C’est un exemple splendide de forêt pluviale de montagne : le massif s’étend de 850 à 1475 mètres d’altitude et possède son propre microclimat avec des précipitations similaires à celles de la région orientale. C’est l’une des aires protégées les plus conviviales de Madagascar, avec de larges sentiers, une flore et une faune fascinantes, un climat agréable et des informations facilement accessibles. Pendant la saison sèche, les véhicules peuvent aller jusqu’à l’aire de pique-nique principale, ce qui donne une occasion unique (à Madagascar) aux personnes âgées ou 

handicapées de voir la forêt tropicale et ses habitants.

Le parc abrite une faune tropicale importante, dont sept espèces de Lémuriens sur les 70 malgaches (2 nocturnes et 5 diurnes), 75 espèces d’oiseaux et 59 de reptiles.

 
LE PARC NATIONAL DE RANOMAFANA

Le nom « Ranomafana » signifie « eau chaude » et ce sont les eaux, et non les lémuriens, qui attiraient les visiteurs à l’époque coloniale et qui ont financé la construction de l’Hôtel Station Thermale de Ranomafana.

Particulièrement riche en faune et en flore, ce fragment de forêt tropicale de moyenne altitude, jusqu’alors non protégé, a attiré l’attention du monde entier avec la découverte du lémurien bambou doré en 1986 ; la protection officielle a suivi en 1991.

On y trouve 11 autres espèces de lémuriens, dont le lémurien brun à front roux, le lémurien à ventre roux et le lémurien à collerette noire et blanche, ainsi que le propithèque de Milne-Edwards, deux autres types de lémuriens bambous et cinq espèces nocturnes.

Aussi, en plus des reptiles, des papillons et d’autres insectes, il y a plus de cent espèces d’oiseaux dont 36 endémiques.

Même sans apercevoir les animaux sauvages, il y a suffisamment de variété dans la végétation et les paysages, et suffisamment de plaisir à marcher sur les sentiers bien aménagés, pour que la visite en vaille la peine.

 
PARC NATIONAL D’ANDRINGITRA, RÉGION HAUTE-MATSIATRA

Le plus haut sommet accessible de Madagascar se trouve dans le parc.

Quelques lodges et camps sont nichés parmi ces spectaculaires pics et dômes de granit, bases parfaites pour des randonnées dans et autour du merveilleux parc national d’Andringitra. Avec des altitudes très variables, entre 650 et 2 658 mètres, c’est l’un des sites les plus diversifiés de Madagascar sur le plan biologique. L’accès est très difficile pendant la saison des pluies et le parc est fermé de janvier à mars.

PARC NATIONAL D’ISALO

La combinaison de roches de grès coupées par de profonds canyons et érodées en formes étranges, de plantes endémiques rares et d’un temps sec pendant la majeure partie de l’année fait de ce parc national le plus populaire de Madagascar.

Pour les botanistes, il y a les plantes Pachypodium et l’ Aloe endémique local ; et pour les amateurs de lémuriens, il y a des sifakas, des lémuriens bruns et des lémuriens à queue en anneau.

L’Isalo est également sacré pour la tribu Bara ; depuis des centaines d’années, ils utilisent les grottes des parois du canyon comme lieux de sépulture.

 

PARC NATIONAL ANDASIBE-MANDATIA

Depuis la fin des années 1990, la réserve de longue date de la forêt d’Analamazaotra, parfois connue sous son nom colonial de Périnet, est cogérée avec Mantadia (20 km au nord) en tant que parc national d’Andasibe-Mantadia. En raison de sa proximité avec la capitale et de sa faune exceptionnelle, c’est désormais l’une des réserves les plus populaires de Madagascar.

Les forêts montagnardes humides abritent une grande variété de lémuriens, d’oiseaux, de reptiles et d’invertébrés. La région compte également plusieurs zones protégées gérées de manière indépendante, notamment la forêt de Mitsinjo.

Bien que la grande majorité des visiteurs passent une ou deux nuits ici, il est tout à fait possible de visiter Andasibe comme une longue excursion d’une journée depuis la capitale, Antananarivo. Vous devrez partir avant l’aube pour avoir de grandes chances de voir et d’entendre les indri.

Mesurant environ un mètre de haut, avec une queue à peine visible, des marques noires et blanches et un visage d’ours en peluche surpris, l’indri ressemble plus à un panda disparu qu’à un lémurien. C’est sa voix qui rend ce lémurien très spécial : alors que les autres lémuriens grognent ou jurent, l’indri chante. Il s’agit d’un son sinistre et plaintif – un mélange de chant de baleine et de sirène – qui porte jusqu’à 3 km lorsque les troupes s’appellent entre elles à travers la forêt. Ils appellent généralement à l’aube, au milieu de la matinée, et parfois peu avant le crépuscule. Au milieu de la journée, ils font une longue sieste dans la canopée. Il y a 11 espèces de lémuriens en tout à Andasibe, mais vous ne les verrez pas toutes.

Outre les lémuriens, on trouve des tenrecs, des insectes magnifiques et variés, des araignées et des reptiles, notamment des caméléons et des boas et des oiseaux.

RESERVE DE BERENTY, région Anosy

Berenty est surtout célèbre pour ses lémuriens ; si vous les avez déjà vus dans un documentaire télévisé, il y a de fortes chances qu’ils aient été filmés ici. Les lémuriens bruns, les lémuriens à queue annelée et les sifakas sont tous garantis d’être vus. Il y a environ 500 lémuriens à queue annelée à Berenty, et la population est restée remarquablement stable si l’on considère que seulement un quart des bébés survivent jusqu’à l’âge adulte. Les jeunes naissent en septembre.

Aussi attrayants qu’ils soient, aucun animal à queue annelée ne peut rivaliser avec le propithèque de Verreaux en matière de câlins, avec sa fourrure blanc crème, sa calotte brune et son visage noir. Il y en a environ 300 dans la réserve. Contrairement aux queues à anneaux, ils ne descendent que rarement au sol mais, lorsqu’ils le font, la longueur de leurs pattes par rapport à leurs bras courts nécessite une forme de locomotion comique : sauter à pieds joints comme des concurrents dans une course en sac. Les lémuriens bruns à front roux ont été introduits de l’ouest et sont maintenant bien établis et presque aussi apprivoisés que les lémuriens à queue en anneau.

Il existe d’autres lémuriens qui, étant nocturnes, sont plus difficiles à repérer. Le lémurien sportif à pieds blancs peut être vu en train de scruter son trou d’arbre pendant la journée et les lémuriens souris gris peuvent être aperçus dans le faisceau d’une lampe de poche lors d’une promenade nocturne.

Parmi les autres animaux sauvages, les chauves-souris frugivores se rassemblent en groupes bruyants dans une partie de la forêt. L’observation des oiseaux est gratifiante, avec près d’une centaine d’espèces recensées. Vous avez de fortes chances d’apercevoir le vanga à bec crochu, le coua à crête, le coua géant, le coucal, les inséparables à tête grise et le magnifique attrape-mouches du paradis malgache.

Le trekking au sens propre, où votre équipement est transporté par des porteurs jusqu’à un campement différent chaque nuit, n’est vraiment possible que dans un petit nombre d’endroits, comme Isalo ou Marojejy. Il existe également d’excellentes possibilités de randonnée à Andringitra et Ankarana, mais notez que vous devez toujours être accompagné d’un guide dans les parcs nationaux.

La plupart des « routes » de Madagascar sont des pistes envahies par la végétation, idéales pour la randonnée. Il existe deux itinéraires bien connus, le sentier des contrebandiers et le sentier Trans-Masoala, ainsi qu’un réseau de sentiers d’une journée et de plusieurs jours entre les villages Zafimaniry.

CHEMIN DE FER FIANARANTSOA-COTE-EST

Le trajet de 163 km entre Fianarantsoa et Manakara est populaire auprès des voyageurs indépendants. Le train part de Manakara le mardi/samedi et dure toute la journée, pour revenir le mercredi/dimanche. Les retards importants, les pannes et les annulations sont cependant très fréquents, alors n’essayez pas de faire entrer ce voyage dans un itinéraire serré et inflexible.

Les tickets peuvent être achetés à l’avance à la gare de Fianarantsoa.

Si vous voyagez en seconde classe, embarquez juste avant le départ pour obtenir une place près de la porte. C’est agréable et ventilé, cela vous permet d’avoir une bonne vue et d’éviter l’odeur des toilettes. Le train s’arrête fréquemment (il y a 18 stations en route), ce qui laisse le temps de prendre des photos et d’acheter des fruits et des snacks aux vendeurs.

La ligne, qui a été construite entre 1926 et 1936, passe par 67 ponts, 48 tunnels (dont un de plus d’un kilomètre de long) et traverse la piste de l’aéroport de Manakara. De nombreux rails faisaient autrefois partie d’une voie ferrée en Alsace, mais ils ont été saisis aux Allemands après la Première Guerre mondiale, et ont finalement été expédiés à Madagascar par les Français.

CHEMIN DE FER ANTANANARIVO-CÔTE EST

Construit entre 1901 et 1922, ce chemin de fer a été très utilisé à l’époque coloniale, mais les trains ont cessé de circuler dans les années 1980. Pendant des années, la ligne est restée désaffectée, jusqu’à ce qu’elle soit privatisée en 2002 et qu’un vaste programme de remplacement des voies soit entrepris pour remettre la majeure partie de la ligne en état de marche.

Abandonnée pendant une longue période, l’utilisation de cette ligne servit pour l’essentiel pendant une décennie au trafic des marchandises. Le 1er juin 2023 , le service voyageur fut rétablit entre Toamasina et Moramanga.

 Il y a tellement de choses à voir et à faire, mais l’île est vaste et les infrastructures de transport sont insuffisantes. Mettons les choses en perspective. Madagascar est plus grande que l’ensemble des 46 pays d’Europe, à l’exception d’un seul. En conduisant sans arrêt de l’aube au crépuscule, il vous faudrait sept jours pour aller d’un bout à l’autre de l’île, dans un bon véhicule, pendant la saison sèche !

Que vous organisiez votre voyage de manière indépendante ou que vous cherchiez des idées  pour créer votre itinéraire sur mesure, ceci pourrait vous aider à utiliser au mieux le temps précieux dont vous disposez à Madagascar:

Pour comprendre les défis que pose la conception d’un itinéraire viable, il faut d’abord comprendre la géographie de base des connexions de transport du pays. Le réseau routier de Madagascar ressemble à une araignée, avec la capitale (où les arrivées internationales se font généralement) au centre, il n’y a que des routes principales qui partent radialement, comme des jambes, vers différents points de la côte. Il n’est donc pas possible de voyager en boucle. Quelle que soit la direction que vous prenez depuis Antananarivo, la capitale, vous devrez généralement revenir sur vos pas ou prendre un vol intérieur pour rentrer, à moins que vous ne soyez prêt à passer plusieurs jours à faire du hors-piste.

L’inconvénient d’intégrer de nombreux vols intérieurs dans votre plan n’est pas seulement que les coûts s’accumulent rapidement, mais aussi qu’ils peuvent être peu fiables ; un itinéraire qui comprend plusieurs vols est très susceptible d’être perturbé par au moins une annulation de dernière minute ou un changement d’horaire.

L’autre difficulté avec les vols est qu’ils souffrent de la même limitation que les routes en ce sens que les itinéraires commencent ou se terminent généralement à Antananarivo; vous ne pouvez pas voler entre le sud et le nord de Madagascar sans un changement dans la capitale (ce qui nécessite généralement un séjour d’une nuit). En conséquence, si votre visite dure moins de 15 jours, vous devrez choisir entre le nord et le sud, ou vous préparer à passer une grande partie de votre voyage à voyager.

 

Retrouvez des informations complémentaires actualisées sur le Tourisme à Madagascar sur notre Blog Tourismer.io

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Action historique d’appui à l’élevage

A Madagascar, AVSF est reconnue pour son action historique d’appui à l’élevage et de mise en place de services de santé animale de proximité et de qualité. Plus de 250 auxiliaires communautaires de santé animale ont ainsi été formés et sont toujours en activité dans plusieurs régions, pouvant intervenir auprès de plus de 30 000 familles.

En 2018, suite à un processus d’harmonisation de la mise en place des agents de santé animale de proximité et du renforcement du réseau de santé animale, un référentiel de certification des Agents de Santé Animale de Proximité, incluant les référentiels d’activités, de compétences et de formation de ces Agents ont été élaborés et validés. Ils seront bientôt reconnus et appliqués dans tout Madagascar.

AVSF soutient également le développement du petit élevage (poulet « gasy », race locale) qui bénéficie d’un marché local très important.

https://www.avsf.org/fr/pays_de_cooperation