VOYAGE OCEAN INDIEN by TOURISMER
Voyage responsable La Réunion
Posée au milieu de l’océan Indien, La Réunion séduit par sa diversité culturelle et son cadre exceptionnel, qui proposent un environnement de premier choix pour les amateurs d’activités de pleine nature.
Quiconque arrive à La Réunion est frappé par la diversité de la population. Se côtoient des Blancs de l’île ou de métropole et une population métissée, une diversité ethnique est également une diversité culturelle, véritable richesse de ile.
Labels et réseaux locaux
Fort de ses richesses inestimables, l’île cherche depuis plusieurs années à mettre en place une économie circulaire vertueuse dans laquelle acteurs touristiques, voyageurs, locaux et nature cohabitent de façon harmonieuse et pérenne.
En matière touristique, qu’il s’agisse d’hébergements, de restaurants, de loisirs de plein air ou encore d’activités culturelles, plusieurs prestataires se sont ainsi engagés dans la voie du tourisme durable et dans la préservation des milieux naturels de l’Île. Dès lors, l’adoption d’une charte du Tourisme responsable est devenue une évidence, d’autant plus que 40% du territoire est inscrit au Patrimoine mondial par l’Unesco. Protéger la nature est devenue une vraie priorité.
Nous soutenons
Les explorateurs austronésiens qui sillonnaient l’océan Indien depuis l’Indonésie jusqu’à Madagascar ont peut-être repéré l’île de La Réunion. Plus tard, au Xe siècle apr. J.-C., des navigateurs arabes découvrent l’île de La Réunion et la nomment « Dîna morgabin ».
L’île apparaît ensuite sur des cartes portugaises sous le nom de Santa Apolonia. Vers 1520, La Réunion, l’île Maurice et Rodrigues sont appelées archipel des Mascareignes, du nom de Mascarenhas. Au début du XVIIe siècle, l’île est une escale sur la route des Indes pour les bateaux anglais et néerlandais.
Les Français y ont ensuite débarqué pour en prendre possession au nom du roi en 1642 et l’ont baptisée île Bourbon, du nom de la famille royale. À partir de 1715, l’île connaît un important essor économique avec le développement de la culture et de l’exportation du café. Cette culture a été à l’origine du développement considérable de l’esclavage dans la colonie.
L’abolition de l’esclavage votée par la Convention nationale le 4 février 1794 se heurte au refus de son application par La Réunion, comme par l’Isle de France (île Maurice). Après les catastrophes climatiques de 1806-1807 (cyclones, inondations), la culture du café décline rapidement et est remplacée par la culture de la canne à sucre. Le 20 décembre 1848, l’abolition de l’esclavage est finalement proclamée par Sarda Garriga.
La seconde moitié du XIXe siècle voit la population réunionnaise évoluer, par l’arrivée massive d’engagés indiens dont une partie s’installe définitivement dans l’île. De nombreux Chinois et musulmans indiens s’installent aussi et forment deux importantes communautés qui participent à la diversification ethnique et culturelle.
La participation de La Réunion à la Première Guerre mondiale se traduit par l’envoi de nombreux Réunionnais aux combats dans la métropole et sur le front grec.
Pendant l’entre-deux-guerres, la modernisation se poursuit : l’électricité apparaît dans les foyers aisés, et assure l’éclairage public de Saint-Denis. Le télégraphe (1923) et la radio (1926) mettent les Réunionnais en contact avec le monde. Ces progrès profitent essentiellement aux foyers de propriétaires terriens, d’industriels, de cadres, de gros commerçants, et la masse de la population demeure pauvre.
Bien que La Réunion soit épargnée par les combats, durant la seconde guerre mondiale, l’île souffre terriblement de l’arrêt quasi total de ses approvisionnements. Le 28 novembre 1942, un débarquement des Forces françaises libres a lieu sur l’île : l’administration locale fidèle au gouvernement de Vichy est renversée, le territoire passant sous contrôle de la France libre.
Le 19 mars 1946, La Réunion devient un département d’outre-mer français puis, en 1997, l’une des sept régions ultrapériphériques de l’Union européenne. Dans les années 1970 et 80, La Réunion accède vraiment à la modernité. Une université apparaît et se développe, ainsi que l’enseignement technique.
La langue de l’administration, de l’enseignement et de la presse écrite et orale est le français, qui est parlé par 95% des Réunionnais et est la langue la plus parlée à travers l’île, mais environ 90 % de la population réunionnaise parle le créole réunionnais. Le créole réunionnais est différent des créoles des Antilles, même s’il a suivi un développement historique en partie parallèle.
Les principales religions pratiquées dans l’île sont le christianisme (85 % ), l’hindouisme (7 % ), l’islam (2 % )e t le judaïsme, la communauté chinoise vénérant pour sa part le héros guerrier devenu dieu, Guan Di.
Littérature
L’île a vu naître de nombreux poètes, parmi lesquels Léon Dierx, Leconte de Lisle, Auguste Lacaussade, Évariste de Parny et Antoine Bertin. Elle a aussi inspiré Charles Baudelaire qui y a longuement séjourné.
Elle s’est d’abord déployée grâce aux contes et à la poésie réunionnaise, florissante dès le milieu du XVIIIe siècle, avant de s’investir dans le roman à compter du milieu du XIXe siècle et de la parution en 1844 des Marrons de Louis Timagène Houat. En plein renouveau depuis la départementalisation de La Réunion, elle s’exprime aussi bien en langue française qu’en créole réunionnais.
On peut citer Michel Houellebecq, écrivain, poète et essayiste né à Saint-Pierre. Il est l’un des auteurs contemporains francophones les plus traduits dans le monde. Il a reçu le prix Goncourt pour « La Carte et le Territoire ».
Peinture
L’Émancipation à La Réunion est un tableau réalisé par le peintre français Alphonse Garreau en 1849. Cette huile sur toile représente Joseph Napoléon Sébastien Sarda Garriga abolissant l’esclavage à l’île de La Réunion le .
Musique et danse
La musique réunionnaise s’appuie sur un ensemble traditionnel aux influences africaines dont les deux principaux genres musicaux sont le séga et le maloya, le premier étant par ailleurs présent à Maurice et aux Seychelles. Résultat des métissages liés à l’existence de l’esclavage à Bourbon, ce patrimoine est peu à peu revalorisé.
Le séga se danse en tournoyant sur soi . Il s’agit d’un jeu entre le cavalier et la cavalière. Celle-ci décide d’aller où bon lui semble et le cavalier tente de prédire la direction pour la devancer et garder une certaine proximité.
Le maloya
Musique en hommage aux ancêtres, le maloya est aussi le moyen de se moquer des maîtres, avec quelques paroles en français.
La scène réunionnaise comprend désormais d’autre genres de musique comme le reggae, le ragga, le dancehall, la gommance1, le zouk, le rap, le rock, le jazz, etc
Théâtre
Le Théâtre Vollard participe dans les années 80 et 90 au renouveau théâtral à La Réunion avec une trentaine de créations dans un style qui se veut festif et métissé, ainsi que des fêtes urbaines, des concerts, des actions culturelles diverses.
Vannerie
Depuis toujours , les feuilles du vacoa sont la matière première des tresseuses du Sud Sauvage de l’île qui fabriquent paniers , sacs , sac à dos (le célèbre bertel) , nattes , chapeaux , les incontournables « balles » en vacoa pour vendre les letchis , et de nombreux autres objets.
source : https://chauviere.sitego.fr/le-vacoa-tresse.html
Reflet des héritages métissés de l’île, la cuisine réunionnaise emprunte à tous . Les caris, ces plats mijotés mélange de saveurs, d’épices et d’ingrédients. Le cari, (que l’on écrit aussi carry), est le plat de base de la cuisine réunionnaise, il se compose d’une viande ou d’un poisson préparé avec des tomates, des oignons, du curcuma, du safran péi, et parfois du gingembre et bien d’autres épices. Les rougails , un autre plat traditionnel créole ( en créole réunionnais «rougay ») par nature copieuses , sont composées de viandes, légumes, féculents et épices! Les poissons, préparés de mille et une façons, offrent des voyages plein de saveurs. Sans oublier les fruits tropicaux, ananas Victoria, litchis, fruits de la passion … Il existe de grands marchés à de Saint-Paul, Saint-Pierre ou au Chaudron à Saint-Denis. A chaque ville son marché, et ses spécialités. Tous ces marchés sont une excellente introduction à la gastronomie de l’Ile de la Réunion.
Quelques plats emblématiques
Le civet de zourites
C’est l’un des mets emblématiques de la cuisine réunionnaise. Ce civet est élaboré à base de zourites (petits poulpes), de vin rouge, d’épices et d’aromates. On peut dire que le civet réunionnais est un mixte du cari et du rôti. On y retrouve les épices de l’un et de l’autre, qui une fois mijotés dans le vin, apporte des saveurs particulières.
Le rougail de saucisses
Sur l’île de la Réunion, le rougail saucisse est très souvent cuisiné et apprécié. Il est très simple à réaliser: ce type de plat se prépare à la marmite. Il peut être épicé.
Le civet de Tangue
Le tangue est cuisiné sous forme de cari et il est souvent accompagné de riz et servi dans des feuilles de bananier.
Ce sont comme les feuilles d’un trèfle au cœur de l’île :
Le piton de la Fournaise est un « volcan rouge » : les éruptions de La Fournaise sont aujourd’hui toutes de type effusif, il est particulièrement actif, mais très surveillé en particulier par l’observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF-IPGP). Il ne menace que très exceptionnellement les populations. Il est un « volcan-spectacle ». L’environnement pour y arriver traverse de véritables paysages lunaires et de plaine de sables. La visite de la Cité du Volcan s’impose pour compléter ce voyage hors du temps : un pôle d’attraction touristique de premier plan , également centre pédagogique et scientifique international.
Le Piton Maïdo (signifie « terre brûlée ») est le point de vue idéal pour embrasser un panorama complet sur la côte ouest de l’île, bordée de belles plages, et le cirque de Mafate. L’occasion d’embrasser d’un coup d’oeil ce cirque volcanique accessible uniquement à pied. Ce promontoire est accessible en voiture, par une belle route sinueuse traversant une forêt de cryptomerias : ce conifère, d’origine japonaise, a été adopté comme essence de reboisement en raison de son adaptation aux sols volcaniques, au climat montagnard, aux vents cycloniques.
Quatre cent ans d’occupation humaine, depuis la grotte des premiers français à Saint-Paul jusqu’au plus récentes constructions, ont marqué durablement les paysages de l’île. La case créole concentre à elle seule l’imaginaire et l’intérêt du patrimoine bâti sous les tropiques. On pourra admirer la maison Martin-Valliamé, ou le domaine des Tourelles, à Plaine-des- Palmistes.
La première ville de l’île a un charme particulier. Si le centre-ville stimule les sens, le front de mer propose une ambiance plus apaisée : Le Barachois, lieu emblématique de la capitale réunionnaise, servait autrefois de petit port pour les marchandises des navires. St Denis regroupe de nombreux monuments historiques . Pour les découvrir, participez à la visite guidée proposée par l’Office de Tourisme Intercommunal du Nord. Vous pourrez compléter votre visite par une flânerie dans les rues du centre-ville, et plonger dans l’ambiance d’une demeure créole bourgeoise du XIXe siècle, en visitant la Maison Carrère.
La joie des randonneurs ! Au cœur de la montagne réunionnaise, le cirque de Mafate ne se laisse approcher qu’à pied ou en hélicoptère. Aucune route ne mène à cette vaste cuvette bordée de sommets et de remparts montagneux, où habitent quelques centaines d’habitants.
Rares sont ceux qui regrettent les efforts nécessaires pour s’y rendre, tant ils sont compensés par la quiétude des lieux et la beauté des paysages.
Au Grand Brûlé, se rejoignent les coulées de lave issues de chaque éruption volcanique. Elles se superposent depuis plusieurs milliers d’années, modifient le relief , obligeant à souvent déplacer la route, et gagnent du terrain sur la mer !
La commune reçoit de nombreuses précipitations favorisant la transformation de cette terre volcanique en forêts luxuriantes, comme celle de Mare Longue, une forêt tropicale primaire unique. Ce vestige ( il reste moins de 7% de la forêt tropicale humide originelle à la Réunion), miraculeusement rescapé, est la forêt tropicale la plus riche de la Réunion.
C’est de ce microclimat que profite la vanille de Bourbon, cette orchidée lianescente largement cultivée ici, et devenue l’un des emblèmes de Saint-Philippe avec le curcuma. La lave est même dans le jardin des maisons. Au Tremblet, elle dessine des plages et donne naissance à des cascades éphémères. En remontant vers le Nord, elle donne vie à une côte sauvage ciselée par la houle de l’Océan Indien.
La cascade Niagara près de Sainte-Suzanne, au nom évocateur, haute de 25 mètres, superbe et grandiose, offre à sa base un large bassin où la baignade est possible. Les Bassins la Paix et Bassin La Mer sont des sites remarquables, classés sites naturels, surplombés par d’importantes cascades nichées dans un massif d’orgues basaltiques. Le Bassin Bleu, situé à St benoit est rempli d’eau douce. C’est un endroit magnifique, accessible très facilement sans avoir beaucoup à marcher, où on peut se baigner.
L’Anse des Cascades , prisé des habitants, est un lieu agréable ombragé par des cocotiers et des kiosques à disposition. Pour conclure, on recense plus de 300 cascades pérennes à La Réunion! Et certaines figurent parmi les plus hautes du monde : avec ses 640 mètres, la cascade Blanche est classée troisième cascade de France.
Saint-Gilles-les-Bains est la principale station balnéaire de l’île. On y trouve un jardin botanique, le Jardin d’Éden, ainsi que la plage des Roches Noires qui est notamment un spot très pratiqué par les surfeurs.
Mis en place en 2007, cet espace protégé est l’âme de la nature réunionnaise. Il représente 40% de la superficie de l’île et abrite une faune et une flore rares, une biodiversité remarquable dont la sauvegarde est essentielle.
SURFACE DU COEUR : 105 447 ha
Depuis 2010, la totalité de son coeur est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco sous l’appellation « Pitons, cirques et remparts ».
Apparue il y a seulement trois millions d’années, l’île de La Réunion abrite deux massifs volcaniques, dont l’un des volcans les plus actifs de la planète : le Piton de la Fournaise.
Le coeur du Parc national offre une mosaïque de paysages naturels grandioses, construits par les éruptions volcaniques successives et façonnés par les effondrements et l’érosion. Il abrite plus de 110 types d’habitats, du littoral à l’altimontain (jusqu’à 3 070 m d’altitude), en passant par des forêts sèches, tropicales humides, des pandanaies ou des tamarinaies.
Côté faune, ce sont les oiseaux les plus visibles : une centaine d’espèces dont certains endémiques et uniques au monde (le tuit-tuit, l’oiseau la Vierge ou « zoizo » la Vierge…). S’ajoutent quelques espèces remarquables de reptiles et plus de 2 000 espèces d’insectes.
Le Parc national de La Réunion figure parmi les 34 hauts lieux de la biodiversité mondiale. Le coeur abrite également des zones habitées (îlets de Mafate et des Salazes), mais aussi quelques élevages de bovins et des espaces sylvicoles.
La Réserve Naturelle Marine de La Réunion s’étend sur 35 km2 de côtes, du Cap La Houssaye à Saint-Paul, à la Roche aux Oiseaux à l’Étang Salé.
La Réserve Naturelle Marine protège 80% du massif corallien de l’île. Plus de 3.500 espèces d’animaux et de végétaux y ont été recensées, dont 366 différents coraux, méduses ou anémones, 530 crustacés ou encore 1 305 mollusques, étoiles de mer, oursins et autres coquillages. Avec cette richesse viennent s’ajouter près de 1 000 espèces de poissons et 5 espèces de tortues marines. Un inventaire dont la biodiversité est reconnue comme l’une des plus riches du territoire ultramarin français.
La Réserve Naturelle Nationale de l’Etang Saint Paul est située sur la côte Ouest de l’île. L’Étang Saint-Paul, d’une surface de 415 hectares, est la plus vaste des zones humides littorales de La Réunion.
Il est particulièrement propice aux développements des populations animales et végétales.
C’est l’un des sites les plus remarquables de l’île. Le site est accessible gratuitement au public toute l’année avec deux accès possibles, l’un par Savanna et l’autre par le tour des Roches.
Terre prédestinée à la randonnée, l’île de La Réunion offre une nature exubérante.
La découverte de ses trésors naturels incontournables se fait par des marches superbes : Piton de la Fournaise, ascension du Piton des Neiges, cirques naturels (Salazie, Cilaos et Mafate, dont ce dernier est accessible uniquement par la marche à pied), cascades, Trou de Fer (un véritable gouffre de 300 mètres), trek dans les forêts tropicales, lagons paradisiaques aux multiples poissons colorés …
Ceux qui voudront une découverte poussée de l’archipel des Mascareignes choisiront des randonnées île de La Réunion / île Maurice, pour combiner deux destinations de rêve dans un même voyage.
Pour découvrir La Réunion :
Retrouvez des informations complémentaires actualisées sur le Tourisme à La Réunion sur notre Blog Tourismer.io
L’antenne de La Réunion soutient et accompagne la mobilité et la formation des jeunes réunionnais et mahorais par la mise en place de programmes de volontariat international d’échange et de solidarité dans les pays voisins de la région Afrique australe et océan Indien.
Retrouvez toutes les informations pour votre parcours d’engagement au départ de La Réunion et de Mayotte.
https://france-volontaires.org/dans-le-monde/la-reunion/