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Voyage responsable Les Comores

Profil

Voyage responsable aux Comores

Cet archipel, aussi appelé « les îles de la lune » situé dans le canal du Mozambique, n’est pas vraiment une destination touristique. Peu de curieux viennent visiter les Comores. Et pourtant, l’archipel n’est pas dénué de charme et d’authenticité. Plages désertes, nature luxuriante, faune aquatique riche et variée. Les différents îlots baignent dans une ambiance authentique, avec une faune et une flore des plus riches.

VOYAGE RESPONSABLE AUX COMORES

Les Comores n’ont rien à envier aux îles du monde entier. Leur  potentialité touristique qui regroupe à la fois sa culture, son histoire, une nature et un fond marin exceptionnels, une gastronomie traditionnelle, une  hospitalité légendaire, un artisanat diversifié, fait de leur patrimoine un patrimoine touristique complet.
Une bonne volonté politique, une implication et une appropriation de tout un chacun sont les maîtres mots pour un développement de ce secteur.

  Nous soutenons

 
 
Projet de développement rural

Préparer votre voyage responsable avec nos experts

Les VIIIe et IXe siècles voient les premières installations humaines. Il semble que les premiers habitants appartiennent déjà aux premiers peuples swahilis, caractérisés par une culture d’origine bantoue. Le commerce maritime, très actif dès cette époque, atteste des contacts avec le Moyen-Orient musulman, notamment la Perse, puis l’Oman.

Aux XIIIe et XVe siècles, l’archipel se structure sous la direction de chefs musulmans, les Fani. Les contacts culturels avec la côte swahilie et Madagascar sont importants.

Vers 1470, des sultanats shirazi (originaires de Perse) s’établissent progressivement sur les îles, reconnus jusqu’au début du XIXe siècle. C’est de cette époque que date l’établissement de l’islam sunnite chaféite encore pratiqué dans l’archipel.

Époque moderne

En 1453, la chute de Constantinople ferme brutalement les routes commerciales qui reliaient l’Europe à l’Orient. S’ouvre alors l’âge d’or du commerce maritime, qui contourne l’Afrique pour atteindre l’Inde et la Chine : le canal du Mozambique se retrouve donc subitement au cœur de la principale route commerciale au monde, entraînant une importante période de prospérité pour les nombreuses îles et cités-États de l’aire culturelle swahilie.

C’est du début du XVIe siècle que datent les premières relations directes avec les peuples européens.

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Les XVIIe et XVIIIe siècles sont une période particulièrement prospère pour les Comores, idéalement placées sur une route commerciale florissante entre l’Europe et ce qui devient l’empire omanais.

Le 25 avril 1841, le sultan Andriantsoly, vend Mayotte à la France, en échange d’une rente à vie et de l’autorisation d’élever ses enfants à la Réunion aux frais de la France.

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À cette date, Louis-Philippe Ier, alors roi des Français, intègre officiellement Mayotte à la France.

En 1869, l’ouverture du Canal de Suez signe l’arrêt de mort de la route des Indes par le Canal du Mozambique : en quelques décennies, les milliers de navires de commerce qui faisaient escale aux Comores chaque année se déroutent vers l’Égypte, et la manne financière que représentait l’activité portuaire disparaît brutalement, plongeant les ports de la région dans la misère.

La France entreprend d’établir un protectorat aux Comores, ratifié par le sultan de Grande Comore en 1886. À partir de 1892, le pouvoir sur les îles des Comores est exercé par les Résidents subordonnés aux gouverneurs de Mayotte (donc sous autorité du président de la République française), qui, peu à peu, ont pris le pouvoir et fait abolir l’esclavage La langue officielle devient le français, l’enseignement passe de l’arabe au français. L’usage des dialectes kiswahilis se poursuit cependant dans le milieu du commerce.

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En 1904, le rattachement juridique officiel se fait entre les îles. Il est suivi, le 25 juillet 1912, d’un second décret rattachant officiellement « Mayotte et ses dépendances » à Madagascar.

Face au refus français de reconnaitre l’île de Mayotte comme un territoire comorien, le président du Conseil des Comores, Ahmed Abdallah Abderamane, proclame unilatéralement l’indépendance de l’ensemble de l’archipel, le 6 juillet 1975.

La république fédérale islamique des Comores (RFIC) est la seconde république de l’État indépendant formé des îles de Grande Comore, Anjouan et Mohéli.

Blason

Instaurée à la suite du coup d’État du 13 mai 1978, en remplacement de l’État comorien (1975-1978), elle se voit substituer en 2001 par l’Union des Comores.

 
 

 

Langues

Les langues principalement utilisées sont les langues du groupe comorien (ou shikomori) et le français. Par ailleurs  on trouve des personnes s’exprimant  en malgache, en arabe, en kiswahili, en dialecte gujarâtî comme le katchi.

Religions

98% de la population sont des musulmans Sunnites.

Les catholiques, témoins de Jehovah et protestants représentent 2% de la population.

 

Arts traditionnels  

La culture comorienne est historiquement une subdivision méridionale de l’importante Culture swahilie, ensemble culturel africain d’origine bantoue, d’influence indienne et arabo-musulmane, présent sur toute la côte est-africaine et une partie des îles de l’océan Indien occidental (région anciennement appelée « Zanguebar »), et dont la principale unité politique historique fut au XIXe siècle le grand sultanat de Mascate et Oman (qui deviendra le Sultanat de Zanzibar fin XIXe siècle.

Vêtements

On retrouve  des influences arabes, africaines et indiennes dans le vêtement traditionnel : lesso, chiromanie (châle), kändou, kofia (bonnet pour les hommes).

 

Très attaché à leur lignée, chacun respecte les couleurs caractéristiques que leur village possède. Les différences de costumes sont surtout notables pour ceux des femmes. La couleur d’un foulard de femme (chiromani en shikomori) indique,  l’île d’origine de cette femme. Les détails des vêtements indiquent le niveau dans la hiérarchie coutumière (célibataire, grand mariage, hadj…) Une des pièces les plus originales des costumes des hommes est le « Kofia à trou », sur lequel des paroles du coran sont souvent cousues.

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Les femmes ont la coutume de s’orner du Msindanu, le masque de beauté au bois de santal.

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Danse

Danses traditionnelles, sambe, shigoma, biyaya, igwadou.

(Le Biyaya est une danse mixte et circulaire pratiquée dans les  iles de l’archipel des Comores)

Musique

Le twarab correspond initialement à des concerts et concours de violons arabes, qui progressivement associent également des influences indiennes.

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Artisanat

Particulièrement remarquables: les bijoux en argent, les objets en vannerie, les chapeaux en raphia, le linge brodé, les bois sculptés.

 
Gastronomie

La cuisine des Comores , influencée par les cuisines indienne, malgache, arabe et africaine, utilise une base de riz, de manioc, de bananes vertes avec des de fruits de mer ,  la noix de coco sert de base aux sauces. Les plats à base de riz sont garnis  de  viande ou poisson,  parfumés  d’épices locales : vanille, coriandre, cannelle, cardamome et clous de girofle.

Quelques plats emblematiques

Le MTsolola

Un ragoût  composé de poisson et de viande cuits dans du lait de coco, de bœuf, de mahi-mahi, d’huile, de tomates, d’oignons et d’assaisonnements.

Le Me Tsolola

Source: https://www.marga.org/food/int/comoros/stew.html
 

Langouste à la Vanille

Le langouste à la vanille est considéré comme le plat national des Comores, préparé avec des langoustes , des gousses de vanille, du beurre, de l’huile d’olive, des échalotes, du vin blanc, du vinaigre, des oignons Vidalia  des pousses de trèfle et des épinards.

Langouste à la Vanille comores

Moroni

Dans la capitale, Moroni, des portes sculptées et une mosquée blanche à colonnades, l’Ancienne Mosquée du Vendredi, se répartissent autour du port et de la médina, en témoignage du passé arabe des îles.

A voir dans la ville: le quartier de Badjanani et ses nombreuses mosquées, le musée national retraçant l’histoire des Comores, la médina et ses multiples bazars, ainsi que le Petit Marché et ses bijouteries indiennes.

 

La distillerie d’Ylang Ylang

La Distillerie de Saloi a été créée en 2015. Elle s’inscrit dans la continuité des traditions familiales d’Anjouan et souhaite participer au développement économique de l’île tout en la protégeant.

Son objectif est de créer une huile essentielle de très haute qualité en combinant des techniques de développement durable avec une gestion des ressources naturelles (rivières et forêts). Il s’agit de respecter le savoir-faire local en apportant des solutions adaptées au monde actuel afin de mettre en avant le croisement des compétences et une réelle intégration à la filière de l’île.

Le volcan Karthala

Le Laboratoire des Sciences de la Terre de l’Université de La Réunion, en collaboration avec l’Observatoire Volcanologique du Karthala, mettent en place des missions scientifiques pour comprendre le fonctionnement de ce volcan et d’en prévenir les éruptions.

Les sportifs peuvent se lancer dans l’ascension du volcan Karthala, le plus grand cratère actif au monde. À l’aide d’un guide, les randonnées proposées peuvent vous mener au sommet, à 2 361 mètres d’altitude. Depuis ce point culminant de l’archipel, profitez d’un panorama idyllique. Comptez 5 à 6 heures de marche environ, avec la possibilité de dormir en bivouac.

La réserve marine de Nioumadioua

La réserve marine du village Nioumadioua, au sud de l’île de Mohéli. Baleines, dauphins, raies, tortues marines géantes, autant d’espèces protégées qui peuplent les fonds marins de ce lieu époustouflant.

Les plages d’Itsamia et la ponte des tortues

​Dans le petit village de pêcheurs d’Itsamia, les plages environnantes sont un lieu de prédilection pour les tortues vertes. Elles seraient 2 500 environ à venir pondre leurs œufs sur l’île chaque année. Le taux de braconnage étant malheureusement élevé, les habitants et l’association ADSEI (Association pour le développement économique d’Itsamia) se mobilisent depuis 1991 pour assurer leur protection. Des visites organisées et encadrées par les bénévoles sont proposées aux visiteurs, avec des possibilités d’hébergement.

La réserve marine de Nioumadioua

La réserve marine du village Nioumadioua, au sud de l’île de Mohéli contient en abondance : des  baleines, dauphins, raies, tortues marines géantes. 

Accessible en bateau depuis le village, la réserve s’étend sur plusieurs îlots, où vous pourrez  plonger ou simplement nager  avec masque et tuba. Pour  voir les baleines, rendez-vous de juin à octobre, lorsque celles-ci migrent dans les eaux chaudes de l’Océan Indien.

Randonnée au  pic de la montagne Ntingui

Atteignant une altitude de 1 338 m, le pic de la montagne Ntingui est le deuxième plus haut sommet de l’île. Faites une randonnée pour vous y rendre et vous verrez une abondance de plantes et d’animaux intéressants sur votre chemin. Lorsque vous arrivez au sommet, prenez un moment pour apprécier la vue imprenable sur le paysage et la nature vierge.

Route

Possibilité de location de voiture. La conduite automobile est dangereuse en raison de l’état médiocre de l’infrastructure routière et des véhicules. Le respect du code de la route est approximatif. La plus grande prudence est indiquée, particulièrement la nuit, au regard de la fréquence relativement importante des accidents et du caractère généralement grave ou mortel de ceux-ci.

Avion

Plusieurs compagnies organisent des vols vers les Comores: Air Madagascar, Comores Aviation, Kenya Airways, African Airways, Air Austral et Yemenia Airways.

Bateaux

Divers bateaux relient les îles entre elles, y compris Mayotte. Tous les bateaux ne sont pas aux normes de sécurité. Il est en particulier vivement déconseillé de monter à bord de ferries bondés, car plusieurs ferries inter-îles ont déjà chaviré, coûtant la vie à des dizaines de personnes.

Taxi

Il n’y a ni réseau d’autobus, ni réseau de chemin de fer. On peut se déplacer en taxi ou taxi collectif.

 

Retrouvez des informations complémentaires actualisées sur le Tourisme aux Comores sur notre Blog Tourismer.io

Projet de développement rural

Les systèmes culturaux traditionnels extensifs ne sont plus compatibles avec la pression démographique croissante et les effets du changement climatique. Les terres dégradées perdent leur fertilité et l’eau se fait de plus en plus rare pour les productions agricoles. Dans un souci d’intensification et d’augmentation de la productivité, les substances phytosanitaires chimiques sont de plus en plus utilisées, notamment pour les cultures maraîchères. Les cultures d’exportation comme l’ylang ylang et les girofliers sont pratiquées souvent en monoculture, réduisant les surfaces réservées à la culture de produits agroalimentaires de base. Ainsi, un cercle vicieux s’est installé où la dégradation des ressources naturelles progresse en parallèle d’une baisse des rendements agricoles.

C’est dans ce contexte que le volet Développement Rural essaie de renforcer la productivité agricole et la résilience des cultivateurs. Nous cherchons à promouvoir et à développer des technologies agroécologiques innovantes plus productives qui agissent comme un moteur économique de régénération des écosystèmes comoriens terrestres et marins.

https://daharicomores.org/developpement-rural/